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La malédiction de Sidi En-Nacer

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En l’an de grâce de 1666, dans le village  Ben Bouta dans la région de Djelfa, vivait alors, Sidi En-Nacer, homme pieux et proche de Dieu pour sa ferveur et les bienfaits qu’il prodiguait autour de lui. L’homme si  inspiré, était tout de même fait comme tous les êtres humains avec leurs qualités et leurs défauts. Le saint homme avait un ressentiment envers Ali Ben Bellag, fils du cheikh d’un autre village voisin, pour l’amour qu’il nourrissait pour la fille de Sidi En-Nacer, Djohra.
Le cheikh de Ben Bouta avait promis la main de sa fille Djohra à un jeune homme de son ksar, Saïd Ben Bouzahar. Le jour des noces de Djohra et de Saïd, Ali Ben Bellag fit irruption dans la chambre nuptiale et ravit la jeune mariée.  Rattrapé par les habitants du Ksar, Ali préfère tuer Djohra et se donner la mort que de ne pas vivre avec la femme aimée. Sidi En-Nacer désespéré devant la perte tragique de sa fille  se vengea envers le ksar des Ben Bellag en les maudissant. Ainsi, il prit une poignée de sable dans le  creux de sa main et souffla dessus en levant les yeux au ciel :
«Que Dieu disperse les habitants de Kasbet ben Fetah comme mon souffle a dispersé ces grains de sable.» Ainsi fut dit, ainsi fut fait, les habitants de Kasbet Ben Fetah ont été  au moment même emportés dans une sorte de tourbillon qui les éloigna brusquement de leur lieu d’origine pour les  disperser en un autre ksar appelé depuis, Ghadamès. Le nom de ce ksar viendrait du fait que les proscrits par la malédiction étaient en train de souper (el Ghda) et que l’anathème fut prononcé le soir (Amès) d’où Ghadamès.

http://www.horizons-dz.com/societe/2060.html par L. N.