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Détente / Contes / Arabe

HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 94

Une question de lumière



Un jour, un homme trouve Djeha en pleine nuit, à quatre pattes, cherchant quelque chose dans le halo de lumière d'un lampadaire.
- As-tu égaré quelque chose ? Lui demande-t-il.
- Oui, j'ai perdu mes clés, répond Djeha.
- Et où les as-tu laissées tomber ?
- Là-bas, dit Djeha, en désignant un porche obscur.
- Mais alors pourquoi les cherches-tu ici, alors que tu les as perdues ailleurs ? C'est stupide !
- Pas tant que ça ! Répond Djeha, je préfère les chercher là où il y a de la lumière !

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 95

La vérité ou la mort



Un jour le roi décida de forcer tous ses sujets à dire la vérité. Un gibet fut érigé devant les portes de la ville. Un héraut annonça que quiconque entrerait dans la ville
devait d'abord répondre à une question qui lui sera soumise. Djeha était le premier de la liste. Le capitaine de la garde lui a demandé
- Où allez-vous ? Dites-nous la vérité – sinon ce sera la mort par pendaison.
- Je vais à ce gibet, dit Djeha, pour y être pendu.
- Je ne vous crois pas.
- Très bien, si j'ai dit un mensonge qu’on me pende de suite !
- Mais ce pourrait être la vérité, dit le capitaine !
- Exactement, dit Djeha, votre vérité.

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 96

La dette de cinq piastres



Djeha flânait dans le marché quand un commerçant l'accosta, lui reprochant de ne pas payer sa dette.
- Cher ami, lui demanda Djeha, combien vous dois-je au juste ?
- Soixante-quinze piastres, cria le commerçant, en colère.
- D’accord, d’accord, répondit Djeha. Vous savez bien que j'ai l'intention de vous payer trente-cinq piastres demain et trente-cinq autres le mois prochain. Cela signifie que je ne vous dois plus que cinq piastres. N'avez-vous pas honte de m'accoster ainsi en public pour une dette de seulement cinq piastres ?

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 97

De l'or ou des cailloux ?



Dans un village où Djeha était imam, les gens avaient l’habitude de collectionner des pièces d’or, de les mette dans une jarre et de l’enterrer dans leur jardin. Une fois
par an, ils déterraient la jarre, admiraient les pièces puis l’enterrait de nouveau. Djeha prit des cailloux, les mit dans une jarre et l’enterra.
- Effendi, ça ne va pas ainsi, tu dois remplir ta jarre d’or, lui dirent les gens.
- Braves gens, dit Djeha, considérant que vous ne dépensez pas votre argent, qu’importe que ce soit de l’or ou des cailloux ?

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 98

Un régime efficace pour l'obèse



Quand Djeha exerçait la médecine, un homme obèse vint le trouver.
- Vois-tu Djeha effendi, je ne peux plus respirer, je marche avec difficulté avec ce ventre énorme. Djeha effendi, il faut me trouver un remède.
- Hélas pour toi, je ne peux rein, ta maladie n'a pas de remède efficace. Dans un mois, tu seras mort. Rentrant chez lui désespéré et ne songeant plus qu'au
repos de son âme, l'homme s'est tellement plongé dans la prière qu'il en oublia de s'alimenter. Au bout d'un mois, comme il ne se passait rien et qu'il était toujours
vivant, il retourna voir Djeha, en colère cette fois-ci :
- Espèce de charlatan, à cause de toi, je viens de vivre un mois d'angoisse que je ne suis pas prêt d'oublier et cela pour rien !
- Comment pour rien, regarde ton ventre, il a disparu. Et surtout pense à me payer le prix de la consultation.

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 99

Le commerçant polyvalent



Djeha entre dans un bazar où l'on vend de tout et demande au commerçant :
- Vends-tu des planches ?
- Oui, j'en vends.
- Vends-tu des clous ?
- Oui, j'en vends aussi
- As-tu des scies ?
- Oui, j'en ai.
- As-tu des rabots ?
- Oui, j'en ai aussi.
- Alors, demanda Djeha, comment se fait-il qu'avec tout ça tu ne sois pas menuisier !

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 100

L'écrivain public



Un homme illettré vint trouver Djeha pour lui écrire une lettre. Une fois la lettre terminée, Djeha se mit à la relire à haute voix :
- Ma chère épouse. Commença Djeha, vite interrompu par l'homme.
- Ce n'est pas ça du tout, je t'ai dit d'écrire "cher frère …"
- …. Cher frère, continua Djeha, ma chèvre Halouma est morte ce matin…, de nouveau interrompu.
- Enfin, Djeha effendi, il ne s'agit pas de ma femme Halouma qui, elle, se porte bien Dieu merci, mais de ma chèvre tout simplement.
- Mais c'est tellement mal écrit, dit Djeha, que j'arrive difficilement à la lire !
- Mais, c'est toi qui viens de l'écrire !
- Cela suffit comme ça, s'impatienta Djeha, cette lettre ne m'est pas destinée et il est indécent de ma part de lire ce qu'elle contient !

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DJEHA ET SA FEMME N° : 12

Combien d'ânes : huit ou neuf ?



Djeha revenait du moulin, les sacoches de ses ânes pleines de froment fraîchement moulu.
- Je leur montrerai, se disait-il, en riant sous cape. Ils n'ont pas arrêté de m'abreuver de conseils sur les soins à prendre de leurs ânes et de leur blé. Comme si je ne
connaissais pas sur les ânes plus que n’importe qui à Akshehir ! Il suivait le ruisseau qui parcourait la vallée partant du moulin. Arrivé au sommet de la colline avant d'arriver à
AkShehir, où les propriétaires attendaient leurs neuf ânes, il se mit à les compter. Surpris, il n'en trouva que huit. Sautant de son âne, il chercha partout, mais aucun
âne manquant n’était visible à l'horizon. Il compta de nouveau et en trouva, cette fois-ci, neuf. Enfourchant son âne, Il repartit et compta de nouveau ses ânes :
"un - deux - trois... ", comptant jusqu'à huit. Pas de neuvième âne en vue ! Il chercha derrière tous les arbres, derrière les rochers, pas l’ombre d’un âne. De nouveau il compta, debout près de ses ânes. Il y en avait neuf. Perdait-il ses esprits ou bien ses ânes étaient-ils ensorcelés ? Ou alors était-ce l’alcool qu’il avait ingurgité qui lui jouait des tours ? Il fut heureux de rencontrer un ami sur sa route.
- Oh Ahmed Effendi ! Avez-vous vu un de mes ânes ?
Je l’ai perdu et puis je ne l'ai pas perdu.
- Que voulez-vous dire, Djeha Effendi ? Demanda Ahmed.
- J'ai quitté le moulin avec neuf ânes, expliqua Djeha. Sur une partie de mon chemin il y en avait effectivement neuf et sur une autre partie il n y en avait plus que huit ! Mustapha était accoutumé au comportement étrange de Djeha, mais il fut surpris. Il compta alors les ânes et en trouva neuf.
- Montrez-moi comment vous avez compté vos ânes, dit-il à Djeha.
- Un - deux - trois, commença ce dernier, comptant jusqu à huit. S'arrêtant à ce dernier nombre, il regarda son ami impuissant et terrifié, ce qui amusa Ahmed et le fit rire aux éclats.
- Qu'y a-t-il donc de risible ?
Demanda Djeha.
- Oh Djeha Effendi ! Quand vous comptez vos ânes, pourquoi ne comptez-vous pas celui sur lequel vous êtes assis ?