Le mythe est une histoire inventée pour répondre aux questions que se pose l'être humain sur ses origines et sur celles du monde, pour expliquer des phénomènes naturels comme l'apparition de l'eau sur la Terre. Le mythe fait presque toujours intervenir des êtres divins: ils constituent alors une croyance d'une communauté, d'un peuple.
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Catégorie Contes - Djeha Nombre d'articles : 32
Nasr Eddin Hodja est un ouléma mythique de la culture musulmane qui aurait vécu en Turquie, à une date indéterminée entre le XIIIe siècle et le XVe siècle. Sa renommée va des Balkans à la Mongolie et ses aventures sont célébrées dans des dizaines de langues, du serbo-croate au persan en passant par le turc, l'arabe, le grec, le russe et d'autres.
Son personnage s'est fondu à celui de Joha (au Maghreb) Jha, Djha ou Djouha. Le personnage de Joha (en Égypte il s'appelle Goha, en Turquie il s'appelle Nasreddin Hoca (prononcer Hodja) préexistait à celui de Nasr Eddin Hodja sans que l'on puisse clairement déterminer l'origine de ce personnage ingénu, faux-naïf du monde arabo-musulman. En Iran et Azerbaïdjan, on l'appelle Mollah Nasreddin et en Asie centrale Appendi (du turc efendi : monsieur), mais ce sont toujours les mêmes aventures que l'on raconte à son propos. Ses histoires courtes sont morales, bouffonnes, absurdes ou parfois coquines. Une partie importante d'entre elles a la qualité d'histoire enseignement.
Nasr Eddin vit en général à Ak?ehir (Turquie) où il a sa tombe canular vide. Ses histoires ont parfois pour protagonistes le terrible conquérant Tamerlan (Timour Lang), pour qui il joue le rôle de bouffon insolent bien que la situation soit anachronique. D'autres histoires mettent en scène son âne et sa première femme Khadidja ; il exerce parfois la fonction de Cadi voire d'enseignant dans une médersa.
Il aurait vécu au VIIIe siècle à Koufa, un village d'Irak mais deux tombes existeraient : l'une dans un village d'Anatolie et l'autre en Algérie.
Catégorie Contes - Chinois Nombre d'articles : 1
Contes - Chinois
En analysant les vieux contes chinois des anciens, on remarque qu'ils renferment les mêmes thèmes sociaux et la même réflexion sur l'homme que les contes Occidentaux et autres mythologies du monde.
Par ailleurs, les contes et mythes chinois portent indubitablement la marque de la société d'où ils proviennent, avec ses propres philosophies, structures et traditions.
Dans la mythologie chinoise, des histoires racontées sont souvent le catalyseur de fascinants conflits sociaux et politiques vécus par la population.
Catégorie Contes - arabe Nombre d'articles : 7
Les contes arabes
Les récits et histoires arabes descendent d’une longue tradition de l’expression orale. En effet, c’est réunis autour d’une vieille de la tribu ou du village, que les enfants écoutaient avec attention, ravis de pouvoir imaginer mille histoires, les contes merveilleux qui arrivaient de Perse, d’Inde ou de contrées imaginaires. La tradition orale étant éphémère et ne pouvant conserver toute la matière, les contes arabes furent regroupés dans nombreux écrits, tels que les très connus contes des mille et une nuits.
Les contes sont à distinguer des nouvelles ou des petites histoires. Ils n’ont de point commun qu’en ce qui concerne la brièveté qui les caractérise tous. Mis à part cet aspect-là, le conte est différent par l’imaginaire qu’il met en scène : un conte relève du merveilleux, d’un merveilleux auquel on ne croit pas mais qui est si bien ancré dans l’imaginaire que l’ont doute au point de se demander si à l’origine, il n’y a pas une petite part de vérité dans ce qui nous est raconté.
Les contes semblent faciles à aborder car généralement ils sont très courts mais le peu de texte n’est pas signe de facilité, au contraire, il est signe de complexité et d’assiduité puisque l’auteur se doit de condenser en peu de mots plusieurs idées. Les contes arabes ont de plus la particularité d’utiliser des métaphores et nombreux détours, d’essayer de « leurrer » le lecteur avec une « belle histoire » afin de l’assoupir pour lui glisser au creux de l’oreille une morale ou une incitation. Telle la belle Schéhérazade.
Catégorie Légendes Nombre d'articles : 8
Légendes
Une légende, est, à l’origine, un récit mis par écrit pour être lu publiquement : dans les monastères, pendant les repas ; dans les églises, pour l’édification des fidèles lors de la fête d’un saint. Dans ce genre de littérature, la précision historique passe au second plan par rapport à l’intention spirituelle ou morale.
C'est un récit fictif le plus souvent d'origine orale faisant appel au merveilleux. Une légende, à la différence d'un conte, est fortement liée à un élément clé, ceci est précisé et se concentre sur un lieu, un objet, un personnage, une histoire, etc.
Au fil du temps, la légende devient un mythe pour les sociétés futures, car elle perd en précision et gagne en fantaisie et en grandeur. Dans la langue courante, le mot légende est également devenu synonyme de mythe, et renvoie à quelque chose dont l'existence n'a jamais pu être prouvée.